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Rebecca Fitoussi : « Je suis un bébé de La Chaine Info et je m’y porte à merveille »

Rebecca Fitoussi, présentatrice des matinales week-end en association avec Jean-Baptiste Marteau, a accepté de répondre à nos questions. Dans cet entretien, Rebecca nous parle de LCI Matin Week-end, de son nouveau partenaire… Entretien !

 

Rebecca, pouvez-vous nous décrire votre formation et votre parcours professionnel jusqu’à aujourd’hui?

Après mon bac, j’ai fait 2 années de prépa littéraire (hypokhâgne, khâgne) à Paris. Je voulais alors être professeur d’allemand ou traductrice. J’ai d’ailleurs eu ensuite une licence LLCE Allemand à la Sorbonne. Puis je me suis rendu compte qu’enseigner une langue méconnue et mal-aimée par les élèves français, n’était pas forcément une bonne chose pour moi. J’avais une amie qui passait les concours d’école de journalisme et je me suis lancée !

Je suis donc entrée à L’Institut Français de Presse. J’ai alors fait plusieurs stages de journalisme (Eurosport, Radio J, Arrêt sur Image, LCI). Mon stage à LCI a finalement débouché sur des piges, un CDD puis un CDI à différents postes techniques et rédactionnels. J’ai fini par tenter les castings pour la présentation au retour de mon congé maternité, et bingo !

Nous avons appris hier les départs de Jean-François Rabilloud et Audrey Crespo-Mara de la matinale… Une réaction ?

Je suis ravie pour eux, ils vont enfin pouvoir dormir ! Et puis c’est une manière de faire évoluer sa carrière, ils ont tout à fait raison de le faire et la chaîne a aussi raison de leur laisser une nouvelle tranche Info.

LCI réalise ses meilleures audiences depuis 2003, qu’avez-vous à dire sur ce sujet ?

Cela me paraît mérité et justifié. Cela fait des mois que nous travaillons dur pour renouveler notre manière d’informer. Nous avons tous apporté du changement dans nos tranches infos, nous essayons quotidiennement d’interroger des spécialistes en direct pour mettre l’info en perspective et l’enrichir. Lorsque vous êtes meilleurs sur le fond, le téléspectateur le perçoit et il vous regarde davantage !

73% des français connaissent LCI contre 59% pour sa rivale la plus proche BFMTV. Véritable performance ?

On ne peut pas parler de performance. C’est dans la logique des choses. LCI existe depuis plus longtemps et bénéficie d’une image de marque qui la suit tout au long de ces années. La performance c’est de parvenir à rester dans la mémoire collective malgré un bassin d’audience beaucoup moins important que les autres (puisque nous sommes pas diffusés sur la TNT gratuite)

La matinale week-end nous offre avec les derniers évènements très forts, nombre d’expertises, d’interventions de spécialistes et de reporters. Selon vous, est-ce ce que désir le cœur de cible de la chaîne à savoir les CSP+ ?

Bien sûr, c’est d’ailleurs devenu notre marque de fabrique. Essayer d’apporter un maximum d’analyses pour répondre à la demande de téléspectateurs exigeants, qui attendent beaucoup plus que des faits. LCI délivre de l’info pure mais tente toujours de la mettre en perspective, d’élargir les problématiques, d’anticiper sur les conséquences d’un événement. On l’a surtout vu lors des révolutions arabes.

En quoi la matinale week-end de LCI se différencie-t-elle des autres matinales week-end ?

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Je vous avoue, qu’étant moi-même en matinale week-end, je ne peux pas regarder la concurrence, et je ne peux pas vous dire ce que font les autres. En revanche, je peux simplement vous dire que Jean-Baptiste Marteau et moi formons un duo dynamique, réactif, motivé et peut-être sympathique (enfin je l’espère), et c’est peut-être notre force sur cette tranche info.

Un petit mot sur les gens qui vous accompagnent à la Matinale…

Nous sommes une toute petite équipe mais jeune et dynamique. Je vous parlais de Jean-Baptiste Marteau : jeune journaliste toujours partant pour des directs, des spéciales, des duplex ! J’ai rarement vu une personne aussi passionnée par son métier et avec tant de fougue.

Nous travaillons aussi avec Clémence Carré, qui est notre chef d’édition. Elle est d’un professionnalisme incroyable, d’une fiabilité à tout épreuve et elle réussit à garder son calme quelque soit l’actualité, ce qui est une qualité extrêmement importante lorsqu’on doit gérer des spéciales et donner l’impression au présentateur que tout est sous contrôle !

Un mot aussi de notre assistante Anne-Chloé Bottet, qui fait des horaires très difficiles puisqu’elle est aussi l’assistante de la semaine. Une jeune femme qui garde toujours le sourire et répond à toutes les exigences avec une efficacité rare.

Vous êtes à l’antenne de 6h30 à 11h, mais quels sont vos vrais horaires ?

Je me réveille à 1h20 le vendredi matin et à 2h20 le samedi et le dimanche. Je viens également tous les jeudis pour préparer les interviews du week-end.

Vous êtes depuis septembre accompagné en plateau par Jean-Baptiste Marteau. Quelles sont les points communs et les différences de Jean-Baptiste Marteau et Jean-Maurice Potier ?

Je vous ai déjà amplement décrit les caractéristiques Jean-Baptiste. Pour ce qui est de Jean-Maurice, c’est un présentateur qui a de grandes qualités pour le direct. Il est toujours à même d’improviser quelles que soient les dernières minutes. Il peut vous mener une spéciale de bout en bout en excellent maître de cérémonie. En cela, il a bien sûr plus d’expérience que Jean-Baptiste et que moi aussi d’ailleurs.

Avant d’être titularisée à la matinale week-end de LCI, vous étiez joker. Le fait de ne plus changer constamment d’édition ne vous manque pas ?

C’est vrai qu’en tant que joker, on touche à tout. On peut en effet présenter les grosses éditions de la semaine, ce qui peut être très grisant. Mais c’est aussi assez difficile de s’y retrouver et de se sentir à l’aise dans toutes les tranches. Sans compter la fatigue physique liée aux changements d’horaires perpétuels. Rester sur le même horaire tout le temps, même si c’est en matinale, est à mon avis moins usant pour l’organisme.

Que pensez-vous des jokers actuels de la chaine, à savoir Julien Dommel, Sylvia Amicone, Béatrice Blondeau, Julien Roux ?

A part Julien Dommel, ce sont tous des collègues de longue date. J’ai travaillé avec eux avant même que l’on devienne tous présentateurs et on a beaucoup d’estime et d’affection les uns pour les autres. C’est même Julien Roux qui m’a formée à l’écriture des journaux, lorsque j’ai commencé au desk.

Quant à Julien Dommel, j’ai commencé à travailler avec lui cette année, et c’est un vrai plaisir de le connaître. Il est sérieux, compétent, travailleur et très drôle, ce qui ne gâche rien.

Un petit mot pour les personnes souhaitant devenir journaliste…

Je ne peux que les pousser à passer par les écoles de journalisme reconnus par la profession. C’est aujourd’hui le moyen le plus rapide et le plus efficace pour entrer dans des rédactions. En ce qui me concerne, je suis passée par une filière universitaire et beaucoup plus théorique, résultat, le chemin a été un peu plus compliqué, même si je m’en sors bien, je l’admets ! Aujourd’hui les rédactions cherchent des jeunes journalistes déjà opérationnels à la sortie des écoles. Des jeunes qui savent poser leur voix, faire des duplex, partir en reportage… Et pour cela, pas de doute, il faut passer par les écoles ou faire beaucoup de stages. C’est encore possible de devenir journaliste grâce à l’expérience de terrain, mais c’est plus long et plus compliqué.

Demain à la une : Qu’est-ce qui sera demain, à la une de votre actualité professionnelle ?

Pour le moment, je reste en matinale week-end sur LCI et je continue de présenter « Reporters » sur NT1.

Que représente LCI pour vous ?

LCI est un peu ma maison et mes collègues sont ma 2ème famille. C’est ma 1ère entreprise et cela fait maintenant plus de 6 ans que j’y suis. Je suis un bébé de La Chaine Info et je m’y porte à merveille.

 

Retrouvez Rebecca Fitoussi sur LCI le vendredi entre 6h et 10h dans LCI Matin et le samedi/dimanche entre 6h et 11h dans LCI Matin Week-end.

Merci beaucoup Rebecca !

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